En travaillant sur les niveaux de filtrage possible, nous sommes arrivés en laboratoire à des résultats improbables, puisque nous avons été jusqu’à filtrer 42,4% des communications.

Cela signifie concrètement que Feeltr a empêché jusqu’à 42,4% des contenus à transiter via le web, sans que cela affecte de façon négative l’expérience de surf des utilisateurs.

En travaillant à la création de notre technologie, nous pensions bien entendu bloquer les abus publicitaires et les logiciels malveillants. Mais ce que nos expérimentations ont révélé, c’est qu’il existe tout un monde souterrain, qui fait transiter de petits volumes d’information, qui une fois cumulés par des millions de machines, représentent des volumes importants.

Prenons par exemple la télémétrie.

La télémétrie est la transmission d’informations « anonymisées » (point qui ne plait cependant pas aux défenseurs de la vie privée) relatives à votre utilisation d’un logiciel. Le but est de permettre aux éditeurs de bénéficier de relevés statistiques afin d’améliorer leurs produits.

Système d’exploitation, suite bureautique, antivirus, navigateur web : autant de données cumulées, qui transitent par votre connexion. Est-ce réellement nécessaire?

Selon GREENPEACE, le trafic du réseau Internet mondial représenterait +/- 500 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent de deux fois l’empreinte carbone d’un pays comme l’Espagne.

Si nous pouvions bloquer, via Feeltr, par exemple 25% du trafic, cela représenterait 175 millions de tonnes de CO2 d’économisé.

A titre de comparaison, l’effort mondial définit pendant la COP21, qui n’a même pas été atteint en mettant le monde à l’arrêt pendant la crise du COVID19, est de diminuer les émissions d’environ 150 millions de tonnes.

25% du trafic Internet stoppé par Feeltr, ce serait l’équivalent de 9.743.739 arbres matures en plus, qui absorberaient à plein poumon vert du CO2.

Arriverons-nous à un tel résultat ?

C’est à vous de le décider.